Radio nautilus...la compile....

La scène s’ouvre dans un bouillonnement de sons galactés et d’odeurs d’ozone fromager.

Le Nautilus, reconverti en laboratoire d’électro-fromagerie quantique, fend les nappes de brume radioactives de la montagne sacrée. Le capitaine Nemo, le regard chargé de néant et de curiosité scientifique, manipule les leviers d’une machine pulsante — un camembert électrique de sa conception, vibrant d’une conscience propre.

Soudain, le sol s’ouvre comme une mer de lait caillé.

Des tentacules — translucides, couverts de runes phosphorescentes — s’enroulent autour du dôme du Nautilus.

C’est Cthulhu, sorti des profondeurs intersidérales, cherchant sans doute la fréquence perdue de Radio Libre Albemuth, où Burroughs, Philip K. Dick et un ogre tibétain remixent des prières en infrabasses.

Nemo, impassible :

« Êtes-vous venu pour goûter la connaissance… ou le fromage ? »

Et Cthulhu, dans un gargouillis cosmique de 42 hertz :

« Les deux, capitaine. Les deux. »

Et ainsi commença la première communion techno-mystique entre la mer, la myrte et le lait.